La Yam YBR 125

    

Fin 2009, après 6 ans de bons et loyaux services et environ 40.000km, j'ai remplacé ma MZ 125 RT par cette petite Yam. La MZ pouvait encore faire un bon bout de chemin, mais le réseau et les pièces se raréfiant devenaient peu compatibles avec l'usage quotidien exigeant "boulot-dodo" dont j'ai besoin. J'ai donc recherché une petite moto utilitaire, économique à l'achat comme à l'usage, forte d'une bonne diffusion et d'un réseau présent. J'ai craqué pour cette petite Yam, à la ligne agréablement classique à mon goût, bien équipée d'un frein à disque avant (assez indispensable pour affronter tous les jours le traffic dense de la région parisienne), d'un kick (par choix, je relègue son démarreur électrique au rôle de secours), d'un compte-tours, jauge d'essence, porte-paquet, béquille centrale ... Tout ça pour seulement 2.000 euros (en promo à l'approche de l'arrivée du modèle suivant).

Le p'tit mono carré Yam/Minarelli à boîte 5 n'est annoncé que pour 10CV, c'est peu mais suffisant tant que l'on se cantonne à l'usage urbain ou péri-urbain. Il est capable d'emmener couramment à 90km/h, mais on sent bien que, rendu là, il a quasi tout donné : la route ouverte n'est pas son truc. En contrepartie, il est très agréable en-dessous : très souple, et coupleux aux moyens régimes usuels. L'injection électronique est excellente et contribue à cet agrément moteur. C'est notamment la première de mes 125 avec laquelle les premiers km moteur froid ne sont pas frustrants ; et ma consommation habituelle reste inférieure à 2,2 l/100. En synthèse, une petite moto excellente sur son terrain où l'agilité, la facilité et l'économie priment.

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